Travaux au terminal du Naye : priorité à l’environnement
16 mai 2025
3 minutes de lecture
Afin de limiter l’impact environnemental de la modernisation du terminal du Naye, la Région Bretagne déploie une approche spécifique dédiée à la préservation de la biodiversité et de la qualité de l’eau.

Oiseaux : préserver les espèces protégées
Le site du Naye est fréquenté par dix espèces d’oiseaux protégées, parmi lesquelles le Moineau domestique et les Goélands argentés, marins et bruns. Pour compenser l’impact des travaux sur leurs habitudes de nidification, des actions ciblées sont entreprises :
- Participation à l’élaboration d’un plan de gestion pour protéger les populations de Goélands, sur l’île de Cézembre,
- Installation de nichoirs à Moineaux sur le site du Terminal après les travaux.
Flore : agir contre les espèces invasives
La flore locale est également prise en compte, avec la présence de deux espèces protégées, la Criste marine et le Statice de Salmon, ainsi que six espèces exotiques envahissantes. La Région veille à :
- La préservation des espèces protégées dans le cadre des travaux
- L’éradication des espèces invasives qui menacent la biodiversité locale, par une gestion active des espaces concernés.
Qualité des eaux : garantir la protection des milieux marins
Le projet du terminal ferry du Naye se situe dans un environnement marin riche et diversifié. Afin de limiter les effets sur la qualité de l’eau, la Région met en place des mesures spécifiques :
- Installation d’une barrière anti-matière en suspension et utilisation d’outils de dragage adaptés, pour éviter la remise en suspension de sédiments pollués
- Fermeture des portes de l’écluse du port lors des travaux dans cette zone, afin de prévenir tout risque de contamination,
- Stockage des sédiments dans des conditions permettant leur décantation, avec un contrôle rigoureux de la qualité de l’eau avant tout rejet.
Mammifères marins : limiter les nuisances acoustiques
Les travaux sous-marins, notamment les opérations de déroctage, peuvent avoir un impact acoustique sur les mammifères marins, tels que les dauphins, marsouins et phoques, qui sont sensibles aux nuisances sonores. Pour répondre à ces préoccupations, la Région met en place plusieurs actions :
- Adaptation des méthodes de travail pour minimiser les nuisances sonores,
- Suivi acoustique et visuel pendant toute la durée des travaux,
- Exposition progressive aux nuisances sonores afin de favoriser l’éloignement des espèces marines.
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