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Terminal du Naye : les travaux se poursuivent

La modernisation du terminal ferry du Naye à Saint-Malo franchit une étape décisive avec le lancement de la refonte des embectages et du dragage de l’avant-port. L’objectif est clair : pérenniser l’outil portuaire, garantir le meilleur accueil possible aux navires et optimiser le fonctionnement des installations actuelles et futures.

terminal du naye

Pour mener à bien ce projet d’envergure, la Région a confié les travaux au groupement d’entreprises ETPO / Merceron / Avenir Déconstruction. Leur mission, d’une durée de deux ans, repose sur deux volets :

1 : rénover les infrastructures d’accès

Les ouvrages de guidage à l’écluse (embectages) seront déconstruits, tout comme la rampe d’embarquement du poste 1. De nouveaux embectages seront ensuite construits sous forme d’ouvrages caissons en béton armé. Ces ouvrages, réalisés à terre dans la forme de radoub du port de Saint-Malo, seront ensuite mis à flot, remorqués et immergés sur leur emplacement définitif pour assurer la stabilité et la sécurité des manœuvres portuaires.

2 : assurer la profondeur de l’avant-port par le dragage

La seconde partie du chantier vise à maintenir les profondeurs nécessaires à la navigation grâce à un dragage d’entretien de l’avant-port et des accès à l’écluse. Contrairement à la première phase, qui comportait du déroctage, cette opération se concentre sur le retrait des sédiments accumulés afin d’éviter l’envasement et de préserver la navigabilité des bassins.

La Maîtrise d’œuvre est gérée par le groupement SCE / FONDOUEST et l’AMO suivi environnemental des travaux par SCE / CREOCEAN.

Un chantier exemplaire sur le plan environnemental

Consciente des enjeux écologiques du site, la Région a veillé à limiter l’impact des travaux sur la faune, la flore et les activités portuaires. Les principales mesures prévues sont les suivantes :

  • Travaux à marée basse et opérations nocturnes pour limiter les perturbations sur la navigation des ferries.
  • Réemploi à 100 % des matériaux issus des déconstructions et du dragage, réutilisés sur site pour les remblais ou la fabrication des caissons, sans rejet en mer.
  • Protection de la faune marine : respect d’un calendrier d’évitement des périodes sensibles et arrêt immédiat des opérations bruyantes en cas de présence de mammifères marins.
  • Contrôle rigoureux des sédiments et de la qualité de l’eau : stockage à terre sur des zones aménagées, contrôle des eaux de décantation avant rejet et suivi permanent via des bouées de turbidité équipées d’un système d’alerte en cas de dépassement des seuils.

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